Hartley H
Hartley H
Henry HARTLEY, artiste peintre britannique (1930-2011), a vécu une longue évolution du figuratif à l’abstraction lyrique, on par mode, mais par nécessité intérieure : celle du dépassement des apparences visibles à l’essence invisible qui les anime. Il s’affirme « déiste », épris autant du spirituel que du sensible qu’il transcende par la quête de l’essence.
Né au Zimbabwé, il gardera de cette « terre admirable », un souvenir magique qui inspirera ses suites thématiques dénommées « terre Africaine ». Encore enfant, il regagnera l’Angleterre avec ses parents. Y fait ses études et deviendra professeur d’art. il écrit un ouvrage sur « l’art des enfants autistes », tout en poursuivant sa démarche personnelle. Travailleur acharné, il expérimente toutes les techniques : dessin, aquarelle, lavis, gouache, encre, huile, collage, qui généreront ses grands thèmes : la terre-mère, la forêt, les grands espaces stellaires. Gaston DIEHL juge « qu’en lui domine une rare ferveur spirituelle, une aspiration à la pureté conduisant à transcender l’impact reçu sur un plan visionnaire ». Son nomadisme le fait voyager du Zimbabwé, en Espagne, en Angleterre puis en France où il rencontre sa future épouse, Jacqueline FOSSEY à Barfleur dans le nord cotentin. Dans chacun de ces pays, il expose ses productions à titre personnel ou collectif de 1962 à 1990, présente des conférences diverses concernant entre autres le dessin industriel, du décor de théâtre (Londres Institut d’art contemporain), l’art des enfants autistes (université de Southampton), des vidéos concernant un travail d’artiste suivi par Gaston DIEHL (critique d’art), Isaac ORTIZAR (syndicat des critiques d’art de paris) et par Michel LACLOS (journaliste au figaro)