Safir L
Safir L
Liliane SAFIR
prix Art Contemporain Sèvres du Salon des Arts de Sèvres 2016
a exposé à la ChARTreuse u 14 au 22 janvier 2017
Sculptures, peintures & gravures; peintures
Liliane SAFIR
Peintre et Graveur-
Études aux Beaux-Arts de Dijon
Académie JULIAN :
Ateliers SCHURR et GUANSE
Sélectionnée au prix FÉNÉON en 1970
Liliane Safir vit à Boulogne-Billancourt, travaille à Clamart et partage son temps avec les Alpes Française à Argentière. Elle est peintre et pour compléter ses moyens d’expression s’est adonnée à la gravure. « je passe de la peinture à la gravure selon l’inspiration et toujours en obéissant à une certaine continuité »…
Elle n'est pas attachée à un thème particulier. Ses œuvres sont, en général, abstraites mais elle ne dédaigne pas le figuratif, ajoutant souvent à son dessin des collages qui lui donnent une profondeur étonnante.
Elle prépare son dessin avec talent et sa maîtrise de peintre, puis elle le reproduit et le grave sur une plaque de bois dur, Ensuite, là aussi grâce à la presse à main, le tirage se fait sur papier en plusieurs passages suivant les couleurs.
Liliane Safir par Olivier Lussac
L'abstrait s'explique par un certain lyrisme et par une gestuelle propre au mouvement de la peinture elle-même. C'est l'approche que propose Vassily Kandinsky.
La peinture de Safir appartiendrait à cette seconde tendance. Il s'agit d'une peinture de mouvement des formes et des couleurs, qui se lient entre elles et se défont à chaque regard. Cette peinture ne représente pas des objets concrets, mais des objets de peinture. Car, au-delà de toute forme se cache une géométrie secrète et un geste. (...) Dans le carré, ce n'est pas le cadre qui détermine la densité des éléments mis en place. Mais c'est la structure interne qui laisse vivre les éléments. Le carré est une forme parfaitement équilibrée. Elle est la forme la plus objective. Or, pour que la peinture soit en mouvement, il faut alors provoquer un déséquilibre intentionnel des formes et des couleurs. En jouant sur le format carré, Safir ordonne volontairement une vision interne, dont le centre est une structure disruptive. Mais l'ensemble forme une cohérence.Les éléments de collage ne sont pas, dans l'œuvre de Safir, des éléments de rajout. Ils sont une partie intégrante de la peinture. Les papiers froissés, les bouts de journaux forment un nouvel apport : le volume et la matière. Dans la peinture de Safir, il suffit "d'assister à la véritable genèse d'un univers qui s'y inscrit : couleurs et formes s'élancent et s'enchevêtrent, font éclater leur puissance ». (Dora Vallier)