Bongibault André
Bongibault André
André BONGIBAULT a exposé du 2 au 10 avril 2016 à la ChARTreuse
Conférence d'André Bongibault : "la gravure pour les nuls"
CV d'André Bongibault
Moulin de la Rochette, Route de Méluzien 89200 Avallon
03 86 34 57 91 / 06 19 52 36 70
Courriel andré.bongibault.free.fr
Né en 1945
Diplômé de l'Ecole Estienne section gravure
Directeur et professeur de gravure à l'Académie des Beaux-Arts de Chaville de 1977 à 2008
Depuis 2008 Directeur de l'atelier de gravure de l'Estampe de Chaville
Prix :
2016 Grand Prix Léon Georges Baudry de la Fondation Taylor
2003, Prix M. CIRY
Médaille d’Argent de la 1ère Biennale de Gravure de Pékin
Regular Award, Triennale d’Art Graphique de Cracovie, Pologne
2000, Main Award, 3ème Triennale Internationale des Arts Graphiques, Bitola, Macédoine
1999, 2éme Prix, Kochi International Triennal Ex of Prints, Japon
1999, Prix de Gravure, 9ème Biennale de Gravure de Taipei
1998, Special Award, Tokyo International Mini Print Triennal, Japon
1997, Grand Prix de la Biennale de Bhopal, Inde
1994, Régulation Award, Cracovie
1990, 1er Prix de la ville de Bayeux
1986, 1er Prix de la Biennale des Arts Graphiques, La Celle-Saint-Cloud
1986, Grand Public FIEST
Expositions personnelles :
2016 La Chartreuse à Sèvres
2010, Galerie de la Lu-Xun Academy de Shenyang et master classe étudiants
4ème cycle Lu-xun Academy Section gravure
2005, Recherche Spatiale, Centre d’Art Contemporain, Chamalières
Espace DANIEL JOUVANCE, Champs Elysées
2004, Alliance Française de Canton, Chine
Paris, Galerie Michèle Broutta, Galerie Bernier
Hollande (Middleburg), Allemagne (Erlanger), Australie (Melbourne), USA (Washington), Suisse (Genève),Pays-Bas, Belgique (Anvers), France (Issoire, Cagnes-sur-Mer, Strasbourg, Chamalières, Musée d'Aubigny...)
Expositions collectives, Biennales et Triennales, Jurys et Conférences de 1977 à 2013
2012, Fusion, Shenzen
2012, 1ère Biennale de Lorraine
2012, La taille et le crayon, Fondation Taylor
2012, La Gravure en mouvement, Yerres
2011, Mairie du 9ème Paris
2011, 6ème Biennale de Chaville
2010, Imprimerie Calligraphy
2009, Panorama de la Gravure, Musée DAUBIGNY
2009, Viaduc des Arts
2009 à 2012, Nuit de l 'Estampe St Sulpice Paris
2008, Limay, les Réservoirs
2007 à 2013 30 ans de gravure à Chaville, Biennales de Guanlan, Shenzen
2006, Invité d'honneur Estampart
2006, Galerie Arte-Viva
2005, 4ème Biennale de Gravure de Chaville
Président du jury de la Biennale de Varna, Bulgarie
Membre du Jury de la 5ème Biennale de Gravure d’Ile de France, Versailles
Entreprise AXON’, Kecskemét, Hongrie
2004, Château de Montmirail, Entreprise AXON’
Exposition « Estampe et Ecriture », Entreprise AXON’, Madrid
Entreprise AXON’, Shunde, Chine
Jeune Gravure Contemporaine, Paris, VIème
2003, 3ème Biennale de Gravure de Chaville
Membre du comité d’organisation de la 4ème Biennale de la Gravure d’Ile de France
Président du jury de la Triennale Internationale d’Art Graphique de Bitola, Macédoine
Expositions à Paris, FIEST, FIAC, SAGA,
Participation aux Biennales d'Ermont et de Chamalières...
Expositions à Bruges, Pragues, Los Angeles, New-York,
Washington, Londres, Cracovie, Belgrade, Osaka, Taipeh, Tokyo, Kochi, Kuala Lumpur, Biella, Nuremberg...
Bibliophilie :
Nuées Océanes, Edition et textes de Jacques Defrenne, gravures originales d’André Bongibault
Baghavad Geeta, Textes et traduction de P.S Filliozat, gravures originales d’André Bongibault
2005, Catalogue Recherche Spatiale AMAC Chamallières
1985, Techniques de la gravure en creux, Charbonnel
Articles dans : Nouvelles de l'Estampe, Art et Métiers du Livre, Azart, Artistes
A propos d'André Bongibault, graveur-peintre
"La gravure est un art dramatique où s’affrontent des forces complémentaires, qui peuvent devenir antagonistes lorsqu’elles sont exacerbées. Pour André Bongibault, c’est la taille-douce, dont il maîtrise toutes les facettes, qui offre l’éventail le plus riche d’effets recherchés mais parfois conflictuels entre le noir et le blanc, surtout lorsqu’ils sont traités en techniques mixtes coexistant sur une même gravure.
Dans un premier temps, son œuvre est surtout imprégné de la spiritualité orientale qu’il rapporte de voyages en Inde : il aime représenter des éléments figuratifs symboliques qui se modifieront au fil des ans.
Puis, c’est la période des éléments naturels dramatisés : il passe de la pratique de l’ascèse orientale à la mise en évidence de la transformation permanente de l’univers qu’il subit lui-même. Les éléments figuratifs précédents disparaissent ou ne sont plus représentés que par des lignes abstraites volontiers horizontales. Ils font place aux éléments de la nature dont il ne représente que l’essentiel et qu’il dramatise pour souligner l’intérêt de la composante spatio- temporelle de l’univers.
L’eau, à la partie inférieure de la gravure, est agitée comme une force vitale dans l’univers qui se transforme. Son côté originel, fécondant et maternant, est souligné par l’aquatinte et la manière noire, où le métal gravé est caressé afin d’obtenir un effet sensuel et lyrique.
La terre est représentée par des rochers situés latéralement dans la composition ; ils sont exécutés au burin, qui entaille profondément le métal, pour rendre le côté viril des rochers durs et au sucre pour exalter la richesse des matières.
Le ciel, dans la partie supérieure de la gravure, peut être abstrait ou traité à l’aquatinte pour nuancer ces vastes espaces souvent dramatisés.
Tout converge au centre de la gravure vers un halo blanc presque aveuglant qui représente la lumière absolue, où se trouve le « vide » qui correspond à la transformation ultime et à la fusion des éléments naturels ainsi que le stade final de l’état physique de la vie, qui est une fin mais aussi une promesse de renouveau. Un philosophe a dit que l’univers était fait de tous les éléments naturels unis en des sphères harmonieuses, dans un acte d’amour. André Bongibault y ajoute le temps c'est-à-dire l’éternité.
Récemment, ses œuvres se sont enrichies de calligraphies sanscrites et hébraïques, de typographies gréco-latines et de bandeaux verticaux et latéraux, comme des marges symphoniques environnantes.
Depuis 2005, il effectue surtout et, de plus en plus, de très grandes toiles peintes à partir de gravures marouflées où la couleur prend toute sa part symbolique.
L’unité de son œuvre naît de l’harmonie de ces techniques et de ces thèmes, propres à engendrer le rêve qu’il sait créer, après un long cheminement méditatif."
Pierre Séjournant
Février 2006